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potentiels / journal escp

la gratuité
journal d’économie générale

mai/juin 2001 - n° 0 - 0 francs (0 euros) - pillage conseillé



sommaire


Sous le marché, la gratuité
la gratuité, une tactique commerciale

formes de gratuité (image)
glanage
redistribution

produits et services gratuits

laissez-nous visiter votre appartement en votre absence

La fin du principe d’équivalence
une société de l’expression

zone de gratuité/ supermarché gratuit/ transport gratuit

L’État français finance gratuitement l’évasion fiscale à Monaco





Sous le marché, la gratuité

la gratuité,
une tactique commerciale


Quand on nous propose au marché, trois salades pour le prix de deux, on aime à croire que l’on a gagné une salade supplémentaire gratuitement; et souvent, nous achetons les salades alors même que nous n’aurons ni le besoin ni le temps de les consommer avant leur pourrissement. De telles aubaines provoquent parfois la dépendance pathologique de consommateurs, s’endettant jusqu’à l’insolvabilité pour ne pas rater une occasion, obtenir 20% gratuit, un cadeau gratuit, etc. À l’inverse, l’artiste Matthieu Laurette, en rationalisant et en systématisant, à l’aide d’un petit logiciel, les offres de gratuité ou de remboursement sans frais proposés sur les différents produits de supermarchés, a proposé une méthode pour “vivre remboursé”.
Pour casser le verrou psychologique retenant les consommateurs de s’abonner à internet, un fournisseur d’accès anglais (Freeserve) a proposé gratuitement ses services pour la première fois en été 1998, calculant qu’il parviendrait à se solvabiliser et à générer du profit en ponctionnant plusieurs francs par heure de connexion à British Telecom et en tirant parti de la publicité et du commerce électronique proposé sur son portail. Depuis, la gratuité s’est répandue sur le net comme elle s’était répandue au préalable dans le marché des biens et des services.
La gratuité est inscrite durablement dans les pratiques de consommation et de production immatérielle. Les données numériques sont copiables à l’infini à coût quasi nul. Selon DeLong (cité dans Pierre Briançon, Internet, le réseau qui a tué Adam Smith, L’expansion, janvier 2000, n° 612, p. 43), les biens immatériels défient deux des principes fondamentaux de la pensée économique : la rareté et le contrôle. Le producteur ne maîtrise pas l’usage des données qu’il diffuse et ne peut en empêcher la dissémination : l’économie des biens immatériels retourne par nature à la gratuité.


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glanage

Dans la presse, la part des journaux donnés gratuitement est minime (moins de 1 %), mais la provenance des exemplaires lus ou feuilletés est constituée à 18 % d’exemplaires trouvés dans le cas du Parisien, du Figaro ou de l’Humanité et à 25 % dans le cas de l’Équipe et de France-Soir (Médiaspouvoirs, n° 31-32, 1993).
Dans toute production de bien, une partie est mise à disposition gratuitement: stocks de biens alimentaires périmés; fins de série et fins de stock, biens neufs ou usagés, glanés ou trouvés (voir à ce sujet, le beau film d’Agnès Varda “Glaneurs, glaneuses”). Au titre du Droit de Glanage, le Code Pénal (article R 26) autorise, entre le lever et le coucher du soleil, le ramassage des fruits et légumes non ramassés dans les champs et les vergers, et des objets laissés dans la rue. Le Code Civil décrit également un certain nombre de biens disponibles à titre gratuit : épaves rejetées par la mer, objets trouvés… À quoi l’on pourrait ajouter les choses insaisissables et incoercibles telles que l’air, l’eau de mer, les pierres des montagnes ou les coquillages sur les plages. Mais ces biens à “faible transitivité“, incoercibles et insaisissables sont d’ore et déjà en voie de sortir du statut qui leur a été accordé (Res Nullius) pour entrer dans celui de Res Communis et de Patrimoine commun.
C’est sans doute par extension de ce statut particulier des Res Nullius que s’est institué la possibilité d’avoir accès à un verre d’eau gratuitement dans n’importe quel bar de France ou d’Italie. Cependant, des cafetiers se sont insurgés contre cette pratique qu’aucune loi ni décret ne rend obligatoire. Et de même, maraîchers et agriculteurs refusent parfois aux glaneurs le droit que le Code Pénal leur accorde, de récolter entre le lever et le coucher du soleil, les fruits et légumes laissés à l’abandon dans les champs.


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redistribution

Pour une personne sans revenu, la ville entière est découpée par le critère de la gratuité. L’espace de la gratuité n’est pas le même que l’espace payant. Dans les parcs, sur les bouches de métro, sous des cartons, dans des placards et derrière des poubelles, s’agrègent les êtres gratuits pris en charge ponctuellement dans les services “gratuits” de l’administration publique…
La gratuité est un enjeu de luttes en vue d’un accroissement de la justice sociale. Nombre des conquêtes sociales sont qualifiées par le terme de gratuité : il en va ainsi de l’école publique obligatoire (gratuite) ou encore de la couverture médicale universelle (gratuite), ou de l’accès (gratuit) aux bibliothèques, aux musées. En France, le mouvement des chômeurs et précaires est riche en actions revendiquant la gratuité de certains biens et services. Actions en direction d'EDF-GDF pour réclamer la fin des coupures (autrement dit, si on ne peut pas payer, l'accès à l'électricité et au gaz doit être assuré) ; actions Transports Gratuits Voyageurs (réquisition de trains pour les déplacements massifs, refus de payer les billets, carte AC !); opérations "caddies" au cours desquels les précaires envahissent les grandes surfaces pour se réappropier des biens de consommations fondamentaux auxquels ils ne peuvent avoir accès ; actions contre la taxe d'habitation qui sont des ébauches de demandes de logements gratuits qui pourraient être financés par la taxe payée par les riches; etc. De même, en Italie, le Mouvement des invisibles regroupe des chômeurs et précaires dont les revendications portent sur la conquête d’un revenu qui se décline sur deux niveaux : (1) une partie monétaire (revenu d’existence) ; (2) l’accès gratuit ou fortement réduit au logement, à la santé, à la formation permanente, aux transports et autres fluides (électricité, gaz, téléphone), à la culture et au divertissement. Leur revendication concerne également la liberté de circulation pour tous et donc la fermeture des Centres de détention administrative des Sans papiers.
Certains précaires visent également à la généralisation du droit de possession (habiter) sur le droit de propriété. À Genève, en juin 1997, 2099 logements et environ 430 000 m2 de locaux artisanaux, industriels et commerciaux étant laissés vides et hors d’usage en vue d’une spéculation immobilière. Les squatters, dans l’incapacité financière de louer ces espaces ou refusant de le faire, outrepassèrent l’interdiction d’usage et occupèrent illégalement les locaux vacants.

Dans un même esprit, le Mouvement des sans Terres au Brésil s’est développé pour mettre fin à une injustice : 1 % des propriétaires possèdent plus de 40 % des terres, mais n’en exploitent qu’à peine 15%. Le reste - une surface équivalent à plusieurs pays européens réunis - étant conservés dans un but spéculatif. Parallèlement, plus de 10 millions de paysans ne possèdent toujours pas de terre, alors que la réforme agraire qui impose la redistribution des terres non exploitées est inscrite à la Constitution brésilienne de 1946.

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Seule la gratuité peut réellement et durablement garantir l'égalité économique et sociale et la meilleure satisfaction des besoins des individus. Il n'y a pas de liberté pour les individus sans égalité. Il n'y a pas non plus d'égalité des droits sans égalité sociale. Or, la gratuité est la seule garantie d'égalité sociale. Seulement tout a un coût. Le rôle du service public et des entreprises est donc de socialiser ces coûts au bénéfice de ceux qui ne peuvent payer.

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produits et services gratuits

«La vente avec prime est une technique de promotion commerciale où pour tout achat d’un article, d’un produit ou d’un service, il est offert gratuitement un autre objet, produit ou service. En France, les ventes avec primes sont interdites par l’article L. 121-35 du Code de la Consommation. Toutefois, ne sont pas considérées comme des ventes avec primes :
l l’attribution de menus objets, de services ou d’échantillons dont la valeur marchande est inférieur à 7% du prix de l’objet principal acheté si celui-ci est inférieur ou égal à 500 F;
l les remises en espèces ou réductions de prix à valoir sur un autre achat ou une autre fourniture de services;
l la pratique consistant à offrir des produits identiques à ceux achetés (deux pour le prix d’un). Mais l’offre d’un voyage gratuit pour l’achat d’une maison est interdite;
l la pratique consistant à fournir un produit ou un accessoire, mais un seul, indispensable à l’utilisation normale du produit vendu ou service fourni (lames pour le rasoir, piles pour les jouets, essence pour une voiture);
l la remise de chèques-cadeaux ou la réduction à valoir sur l’achat d’un autre produit ou service de nature différente;
l la pratique des cartes de fidélité donnant droit à des réductions ou à la gratuité d’un produit ou d’un service après un certain nombre d’achats» (Code de la consommation, Prat, 1999).

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biens sans maîtres/ «Art.713. Les biens qui n’ont pas de maîtres appartiennent à l’État.
Art. 714. Il est des choses qui n’appartiennent à personne et dont l’usage est commun à tous. Des lois de police règlent la manière d’en jouir. (…)
Art. 717. Les droits sur les effets jetés à la mer, sur les objets que la mer rejette, de quelque nature qu’ils puissent être, sur les plantes et herbages qui croissent sur les rivages de la mer, sont aussi réglés par des lois particulières. Il en est de même des choses perdues dont le maître ne se représente pas» (Code civil, Dalloz, 1994).



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laissez-nous visiter votre appartement en votre absence

laissez-nous vos clés et nous viendrons visiter votre appartement en votre absence. Vous nous autoriserez à y prendre une photo ou encore à fouiller vos placard et à prendre un objet (n’importe lequel) à condition que tout reste en ordre. Vous ne nous interdirez aucune entrée dans votre intimité. Un document signé de votre part nous servira de garantie en cas d’arrivée de la police ou du voisinage.

contact : Bureau d’études
tel (xavier fourt) - 06 63 70 82 21
tel (léonore bonaccini) - 06 86 77 48 06



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La fin du principe d’équivalence

Il se produit aujourd’hui, une rupture de la loi de proportionnalité entre effort individuel et rémunération. Le revenu est en voie de ne plus être fonction de la quantité de travail fourni pour devenir fonction de la quantité de richesse que la société décide de produire.
Le travail abstrait, quantifiable, mesurable, disparaît. Les nouveaux travailleurs doivent savoir s’adapter en même temps qu’entreprendre, maîtriser les flux d’information, être habitué à la mobilité, mobiliser leur attention et mettre en oeuvre leur subjectivité. Ils appartiennent à cette culture des grandes métropoles exigeant un comportement à la fois réactif et opportuniste. Leurs affects, leurs désirs, leurs opinions, leur capacité d’expression autant que leur vie biologique deviennent des éléments centraux de la valorisation économique.
Le travail immatériel traite en effet, de nouvelles matières telles que les goûts (mode), des opérations intellectuelles (production de logiciels), des façons de voir (graphisme, audiovisuel, images), de vivre (aménagement du territoire), de penser (journalisme), d’habiter (journalisme). «La matière première du travail immatériel est la subjectivité et l’environnement - idéologique - dans et par lequel la subjectivité vit et se reproduit. La production de subjectivité cesse alors d’être seulement un instrument de contrôle social (pour la reproduction des rapports marchands) et elle devient directement productive. (…) Que le travail immatériel produise en même temps subjectivité et valeur économique démontre seulement comment la production capitaliste a envahi toute la vie et brisé toutes les barrières qui, non seulement séparaient mais aussi opposaient économie, pouvoir et savoir.» (A. Corsani, M. Lazzarato, A. Negri, Y. Moulier-Boutang, Le bassin de travail immatériel (BTI) dans la métropole parisienne, L’Harmattan, 1996, p. 83).
Or ces nouveaux éléments de valorisation sont des qualités acquises en dehors du travail, dans la formation, les pratiques urbaines, le travail domestique, les pratiques relationnelles (amicales, familiales, amoureuses) et les pratiques de consommation, à travers le loisir ou le chômage. De ce fait on peut considérer ces éléments de valorisation comme autant d’externalités positives (1). Ces externalités doivent aujourd’hui être rémunérées. Cette rémunération pourrait prendre la forme d’un revenu d’existence financé par l’État ou directement par les entreprises…

une société de l’expression

La prise de conscience par chacun de son besoin d’expression latent et la mise en oeuvre de travail coopératif gratuit s’intensifie dans l’ensemble de la société. L’enjeu devient alors de ne pas retirer aux hommes et aux femmes leurs capacités d’expression et de coopération, de la même façon que dans le passé ils ont été dépossédés de leur travail. Les récents débats autour du copyleft et de Napster, les rapports de force entre droit d’auteur français et copyright anglo-saxon, les vieux débats autour de l’exception culturelle, indiquent les zones d’appropriation et de contrôle des profits d’une société de l’expression dans laquelle la production culturelle est un marché clé.
Or, l’auto-production et l’auto-diffusion de l’expression, la création autonome de normes, de formes et de savoirs, entrent en concurrence et déstabilisent les monopoles constitués de la production immatérielle et culturelle. L’économie du don mise en oeuvre par les créateurs de logiciels gratuits, donnant allègrement leur code sur internet, met en crise l’éthique utilitariste et instaure de nouvelles formes d’échanges non-marchands et non monétaires.
Répétons-le : la garantie d’un revenu de base, d’un revenu d’existence ou d’un revenu de citoyenneté, autrement dit, l’instauration d’un droit au revenu rémunère les externalités positives générées par les nouveaux travailleurs de l’immatériel et de la coopération. Un tel revenu est un multiplicateur de ces activités coopératives et expressives : activités artistiques, politiques, scientifiques, sportives, artisanales, relationnelles, écologiques, aménagement du cadre de vie, réseaux d’échanges de savoirs et de services, création immatérielle… autant de manifestations d’une société de l’expression en voie d’émergence.


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(1) Pigou définit l’externalité de la façon suivante :"Une personne A, en rendant un service, pour lequel un paiement est acquitté, à une seconde personne B, rend incidemment des services ou cause des dommages à des tierces (qui ne les produisent pas) de telle sorte qu'un paiement ne peut en être tiré des bénificiaires ni des compensations pécunières déboursées au profit des personnes lésées".(cité dans Y. Moulier-Boutang, La revanche des externalités. Globalisation des économies, externalités, mobilité, transformation de l’économie et de l’intervention publique). Autrement dit, «il y a des externalités chaque fois qu'il y a interdépendance des fonctions de production et de consommation des producteurs et des consommateurs et que le système des prix cesse d'être l'unique agent d'information et de mise en rapport des agents» (Y. Moulier-Boutang).



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zone de gratuité/ Une zone de gratuité est un espace dans lequel toute personne peut prendre ce qu’elle veut, de façon inconditionnelle et sans limites de volume, pour sa propre jouissance ou pour son propre usage; un espace dans lequel toute personne peut également abandonner ou proposer gratuitement ce qu’elle veut. Nul n’est requis d’apporter quelque chose pour prendre autre chose en contrepartie.

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supermarché gratuit/ Penser un supermarché gratuit permet de sortir du modèle de distribution inventé au début du XXème siècle ou l’on vend à bas prix, en compensant la faiblesse des marges par un important volume des affaires et par une rotation accélérée des stocks : vendre moins cher, rembourser en cas de non satisfaction du client, solder régulièrement.
Le supermarché gratuit vise d’abord à réaliser au maximum des économies sur la publicité et la communication, sur la distribution et la gestion client, sur la surveillance (inutile) et le conditionnement des produits. Il met à disposition des produits en vrac ou en générique. Il valorise des recettes indirectes (vente du “double informationnel” du consommateur). Il est basé sur l’identification et la mise en valeur des externalités positives : il n’est donc plus basé sur des prix et des mécanismes de marché mais sur des rentes financières et des dynamiques de redistribution.

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transport gratuit/ Tandis que la SNCF, suite à des revendications sociales ou politiques ou à l’action spontanée de collectifs de chômeurs, est contrainte de plus ou moins bonne grâce de mettre à disposition ses véhicules, AIR FRANCE Ou AIR Inter ne sont pas encore confrontés à ces demandes. Or l’action politique aussi bien que la recherche d’emploi sont aujourd’hui mondialisés. On peut alors légitimement se demander quelles formes concrètes pourraient prendre la mise en disponibilité gratuite de moyens de transport aériens.
Une telle gratuité s’accompagne d’une réflexion sur les formes de l’État post-national et sur le droit des migrants. Mais elle s’accompagne d’abord d’une réflexion sur les formes d’un futur service public mondial.



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L’État français finance gratuitement l’évasion fiscale à Monaco
«Aux termes de la convention fiscale du 18 mai 1963 - approuvée par la loi n° 63-817 du 6 août 1963 et entrée en vigueur le 1er septembre 1963-, il fut décidé que la Principauté appliquerait sur son territoire la législation française en matière de TVA et que chacun des deux États encaisserait ses propres recettes selon des règles identiques. (…) Les modalités d’établissement du compte de partage de la TVA ont été exceptionnellement favorables à l’État monégasque. D’une part, la fraction ainsi attribuée est rapidement devenue la principale ressource de son budget. Celui-ci se montant - selon les données diffusées par le site Internet officiel de la Principauté - à 3,3 milliards de francs en 1998, la ressource TVA représente environ 25% des ressources de l’État. Par ailleurs, la formule est si bien équilibrée qu’elle a toujours abouti à un reversement de la France à Monaco : 635 millions de francs (1994), 750 millions de francs (1995), 816 millions de francs (1996), 839 millions de francs (1997) et 826 millions de francs en 1998 (prévisionnel). Sur les cinq dernières années disponibles, le reversement a donc crû de 30,1 % alors que, dans le même temps, l’économie nationale ne progressait que de 14,2 % et le revenu disponible brut des ménages français de 13,9 % !
C’est donc largement la France et ses contribuables qui, en vérité, paient l’inexistence de fiscalité directe sur le revenu notamment, de fiscalité locale et d’impôt sur la fortune à Monaco. Les résidents monégasques - qui ne passent pas pour souffrir d’impécuniosité - n’ont toujours pas à se plaindre de la pression fiscale.
À titre de comparaison, ce reversement de TVA proche d’un milliard de francs représente plus que la totalité des moyens que la France consacre aujourd’hui au logement des personnes défavorisées avec le fonds de solidarité pour le logement et l’aide aux associations oeuvrant au contact des plus pauvres. Ce montant est plus élevé que le budget global d’un département comme le Gers (175 000 habitants), les Alpes de Hautes P¨rovence (131 000 habitants) ou l’Ariège (137 000 habitants)» (Rapport d’information : Principauté de Monaco et blanchiment : un territoire complaisant sous protection française, Assemblée nationale, n° 2311, 33/2000)


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